vendredi 28 octobre 2011

Le dernier des mohicans - Cromwell

Cromwell a un pet' au casque. C'est une vérité universelle.
Mais alors là...



Je suis perplexe. Il faut l'avouer, à la première lecture du Dernier des Mohicans (paru le 28 avril 2010 chez Soleil [Noctambule]), je n'ai rien pigé. Mais alors rien de rien. Je ne savais pas qui était qui et comment et pourquoi, bref, l'histoire m'est passée complètement par-dessus la tête (en même temps il y a trois lignes de texte toutes les dix pages - comment ça j'exagère ? - donc il ne faut pas s'en étonner.)
Mais alors les planches...
Paf ma gueule.

(Je le ressortirai en argumentaire de vente ça : "Bonjour, je cherche une BD - Bah celle-là c'est Paf ma gueule - Ah ! Trop cool ! Je la prends !" ==> Mon salaire est triplé, on m'accorde deux mois de congés payés, je fais le tour du monde, je deviens une libraire riche et célèbre, je fonde ma boite et je passe le reste de ma vie à me gratter les orteils pendant que d'autres travaillent pour moi. Rideau.)

Pour moi, ce livre est plus un artbook qu'autre chose. Je ne connais pas la technique d'illustration, mais Cromwell aurait d'abord peint des toiles avant de les adapter en planches de BD, et ça se voit. L'univers est terriblement réaliste, foisonnant, sauvage. Les couleurs collent au contexte : soit ternes et froides dans une végétation hostile, soit d'un rouge sang explosif. Chaque image dégage une ambiance phénoménale, une tension. Le danger est partout et ça se sent, même quand tout semble calme. J'ai rarement vu une prouesse graphique telle que dans cet ouvrage et je le recommande vivement à tous les amateurs d'art. Pour donner une idée de la chose, voici quelques planches sélectionnées :






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire